Sur la première période (2006-2009), l’objectif de 54 TWh a été dépassé de 20%. On a atteint 84,5 TWh.
On a enregistré 443 bénéficiaires : bâtiments résidentiels (86,3 %), bâtiments tertiaires (5,5 %), industrie (6,3 %), réseaux de chaleur (1,6 %), transport (0.3 %)
Les opérations standards les plus utilisées : chaudière individuelle de type condensation (19,6 %), chaudière individuelle de type basse température (11,5 %), chaudière collective (7,5 %), isolation de combles ou toitures (6,6 %).
Si l’on applique le plan sur la performance énergétique des exploitations (PPE) agricoles (2009-2013), on devrait compter en France en 2013 30 % d'exploitations agricoles à faible dépendance énergétique. 100 000 diagnostics énergétiques sont prévus d’ici 2013. Selon actu-environnement (cf : http://www.actu-environnement.com/ae/news/bilan-etape-performance-energetique-exploitations-14200.php4) les principaux freins seraient le coût et le temps de réalisation du diagnostic ou encore la visibilité des agriculteurs sur le potentiel d'économies. Le dispositif des certificats d’économie d’énergie apparaît donc comme l’un des leviers qui pourrait accélérer le processus.
Le contexte : dans le cadre du deuxième programme triannuel d’obligation et d’incitation aux économies d’énergies (345 TWh d’économies à réaliser entre 2011 et 2013), les « obligés » que sont les producteurs d’énergie (plus de 2 000 en France) émettent des CEE (Certificats d’économie d’énergie) auprès des ceux qui engagent des travaux ou investissements (bâtiment, outil industriel,…) dans ce sens. Ces CEE permettent donc de financer une partie de ces investissements dans un cadre réglementaire. Les obligés décidant du montant de l’aide apportée sont donc mis en concurrence.