L’éclairage public dans une petite collectivité représente environ 50% de sa consommation électrique(1) et est source de pollution lumineuse. La modernisation du parc de luminaires des collectivités est un donc un enjeu important pour diminuer la facture énergétique. Plus de la moitié de l’éclairage public est composé de lampes énergivores et de matériels obsolètes. En effet 40% des luminaires installés ont plus de 25 ans et plus d’un tiers du parc est équipé de lampes à vapeur de mercure(2), technologie des plus consommatrice.
Afin de réduire la consommation des collectivités de moins de 2000 habitants, L’ADEME dispose d’une enveloppe de 20 million d’euros de subventions destinée à la rénovation de leur parc d’éclairage public. La mesure concerne 31900 communes représentant 25% de la population française. Pour être éligibles, les opérations engagées doivent avoir un objectif de réduction des consommations de 50 % minimum. Plus la performance est élevée plus les aides potentielles sont importantes.
Figure 1 : les différentes aides de l'ADEME
Les principales technologies de substitution aux anciennes lampes énergivores sont les lampes à vapeur de sodium haute pression et les lampes à iodure métallique : elles possèdent une efficacité lumineuse plus importante.
Les travaux de rénovation de l’éclairage public sont éligibles au dispositif des certificats d’économie d’énergie (CEE). Ceux-ci permettent de financer une partie des travaux et ainsi de réduire le temps de retour sur investissement des installations. Ci-dessous la liste des opérations standardisées éligibles aux certificats d’économie d’énergie (CEE) concernant l’éclairage public :
Les aides apportées par le système des certificats d’économie d’énergie n’est pas cumulable avec les aides de l’ADEME.
Pour être éligibles, les nouvelles installations d’éclairage public doivent satisfaire aux critères suivants :
L’éclairage public dit "fonctionnel" permet d’éclairer simultanément tous les types de circulations : piétonne et motorisée. L’éclairage "d’ambiance" permet l’éclairage des rues, avenues, parcs, allées, voies piétonnes, parkings…
L’éclairage sportif et la mise en valeur des sites ne sont pas concernés par le système des certificats d’économie d’énergie (CEE).
Le nouvel arrêté du 11/04/12 a modifié les conditions d’éligibilité de la fiche RES-EC-04 : la valeur de l’ULOR est passée de 20% pour l’éclairage d’ambiance à 5%. Cependant, devant la réaction du syndicat de l’éclairage, la valeur devrait repasser à 20 % d’ici le prochain arrêté.
Vous prévoyez la rénovation de l’éclairage public et souhaitez obtenir un financement grâce aux Certificats d’Economies d’Energie ?
ContinuezSource : (1) (2) : ADEME