La quatrième période des certificats d'économie d'énergie (CEE) aura été problématique pour les obligés. La collecte d'une économie équivalant à 1600 TWh Cumac semble difficile à atteindre. Les fournisseurs d'énergie ont alors demandé un assouplissement des obligations.
1600 TWh Cumac : un objectif difficile à tenir
L'objectif défini par Ségolène Royal lorsqu'elle était ministre de l'Écologie fixait à 1600 TWh cumac les obligations d'économie d'énergie qui reposaient sur les fournisseurs d'énergie par le biais des certificats d'économie d'énergie entre 2018 et 2020. À un peu plus d'un an de l'échéance, les obligés (les fournisseurs d'énergie) ont estimé que le but à atteindre était trop optimiste et qu'il leur était difficile de le réaliser. Ils demandent alors au ministère concerné la prolongation de la période. À titre de rappel, une pénalisation s'applique à chaque kWh cumac non accompli. Un kWh cumac représente l'économie d'énergie liée à une installation chez un particulier, une entreprise ou un organisme public (isolation, remplacement de chaudière…).
Un sursis probable d'un an, mais des conditions qui changent
À la demande des obligés de retarder la clôture de la 4e période, le ministre François de Rugy a répondu qu'une prolongation d'un an était envisageable. Il propose alors de porter la date limite à la fin de l'année 2021. En contrepartie, il a été demandé aux obligés de porter l'objectif à 2.133 TWh. Des efforts sont alors à fournir pour encourager les foyers, les entreprises et les organismes à réaliser des travaux d'amélioration énergétique par l'intermédiaire des CEE. Un réel problème subsiste, les Français sont encore une minorité à connaître les CEE.